7 méthodes clés pour répartir les risques

7 méthodes clés pour répartir les risques

Le risque fait référence à l'issue probablement désavantageuse, indésirable ou non rentable d'un événement fortuit, un événement qui n'est pas souhaité mais qui se produit néanmoins. Dans la vie professionnelle ou personnelle, personne ne peut éviter le risque et l’incertitude que cela peut engendrer. Il faut donc utiliser une ou plusieurs méthodes pour s’en prémunir.

Les méthodes suivantes peuvent généralement être envisagées :

Évitement des risques

Cela implique la sélection uniquement des activités commerciales qui impliquent le minimum de risques.
Exemples;

  • Acheter une propriété ou une entreprise afin de ne pas assumer la responsabilité qui en découle.
  • Ne pas voler pour ne pas prendre le risque que l'avion soit détourné.
  • Ne pas visiter les zones frontalières en période de tensions de guerre.
  • Évitez de fabriquer et de commercialiser un produit dont le brevet/le droit d'auteur est douteux.

Prévention des risques

Cela peut être fait en éliminant la cause de la perte et en protégeant la perte de choses ou de personnes exposées à des dommages ou des blessures et en minimisant la perte lorsqu'elle se produit,

Hypothèse de risque

Cela fait référence au fait que l’individu ou l’entreprise assume lui-même le risque et supporte l’incertitude qui en découle. Ceci est également connu sous le nom d’auto-assurance. Cela peut être dû à l'ignorance ou à un choix, en particulier lorsque le risque est si faible que toute mesure prise pour le minimiser ou l'éliminer serait considérée comme non rentable.

Répartition des risques

Cela implique de répartir les risques au moyen d'un partage de groupe, tel qu'un partenariat ou une forme d'organisation commerciale en société.

Couverture et neutralisation

Il s’agit de compenser la perte résultant de la survenance d’un risque par un gain compensatoire provenant d’une autre activité.

Élimination du risque

Il est illogique de répartir des risques qui peuvent être entièrement éliminés, et le monde des affaires fait généralement de gros efforts pour améliorer son équipement et ses méthodes de travail afin d'éviter tout élément de risque inutile.

Toutefois, l'amélioration du système nécessite des dépenses supplémentaires et celles-ci seront justifiées tant que la perte potentielle sera réduite d'un montant supérieur au coût potentiel.

Transfert de risque

Il s’agit du fait qu’une personne en garantit une autre contre le risque de perte. L'assurance est une forme de transfert de risque en tant que telle.

Hormis le dernier point mentionné ci-dessus relatif au « transfert des risques », on notera que les moyens de répartition des risques envisagés jusqu'à présent impliquent un partage non seulement du risque mais également de la gestion et des bénéfices de l'entreprise.

L'assurance diffère de ce type de partage des risques en ce qu'elle isole le risque. Elle peut se présenter sous la forme d'un fonds dans lequel chaque membre assuré verse une contribution appelée prime proportionnelle au risque qu'il introduit.

Les assureurs gèrent le fonds, règlent les sinistres et, si possible, réalisent un bénéfice raisonnable en échange de leur expertise.

Les membres du fonds ne sont donc liés entre eux que par leur volonté de se prémunir conjointement contre un éventuel risque auquel tous sont exposés. En aucun cas, ils n’ont réuni leurs activités commerciales distinctes.

En isolant le risque, il faut toujours garder à l’esprit que les risques spéculatifs dépassent le cadre de l’assurance.

En effet, le contrôle et la gestion des risques purs, qui relèvent de la technique de l'assurance, sont gestion des risques du point de vue de l'assurance, et cela entre dans le cadre de l'assurance.