15 techniques pour développer les compétences en rédaction

15 techniques pour développer les compétences en rédaction

Une rédaction efficace nécessite une connaissance adéquate des préoccupations linguistiques et des techniques de rédaction des messages. La connaissance du langage et des techniques d'écriture des écrivains leur permet d'écrire avec habileté et logique.

Adapter le langage aux lecteurs spécifiques

L'adaptation signifie adapter le message au lecteur spécifique. En écrivant, l'écrivain doit gardez à l'esprit que tous les lecteurs n'ont pas le même niveau de compréhension. Ils n’ont pas tous le même vocabulaire, ni les mêmes connaissances, ni la même mentalité.

Ainsi, pour communiquer clairement, l’écrivain doit connaître la personne avec qui il souhaite communiquer.

L'écrivain doit formuler le message en fonction de l'esprit de cette personne en utilisant des mots que le lecteur comprend. S'adapter nécessite de visualiser le lecteur, ce qui signifie imaginer ce que le lecteur sait, ressent, pense, etc.

Utiliser des mots familiers

Utiliser des mots familiers signifie utiliser les mots que la plupart d’entre nous utilisent dans les conversations quotidiennes.

Ces mots véhiculent des significations précises et claires dans l’esprit. Les mots complexes et difficiles ainsi que les mots qui ne communiquent pas précisément ou rapidement doivent être évités.

Par exemple, au lieu d'utiliser le mot « s'efforcer », moins familier, utilisez « essayer ». Au lieu d'utiliser « terminer », utilisez « fin ». De la même manière, nous devrions préférer le mot « utiliser » à « utiliser », « faire » à « exécuter », « commencer » à « initier », « découvrir » à « vérifier », « arrêter » à « interrompre ». et « montrer » pour « démontrer ».

Cependant, utiliser des mots difficiles n’est pas toujours mauvais. Ils peuvent être utilisés lorsqu'ils répondent aux besoins de l'écrivain et sont compris.

Choisir des mots courts

Les mots courts communiquent généralement mieux que les mots longs. L'utilisation de phrases verbeuses, même si celles-ci sont comprises, donne une impression de difficulté qui gêne la communication.

Mais il n’est pas toujours vrai que tous les mots courts sont faciles et que tous les mots longs sont difficiles. La suggestion est que dans la plupart des situations, l’écrivain doit se concentrer sur des mots courts et utiliser les mots longs avec prudence. Il est en outre suggéré que des mots longs puissent être utilisés lorsque l'écrivain pense que les lecteurs les connaissent.

Éviter la surutilisation des verbes camouflés

L’écrivain doit éviter d’utiliser des verbes camouflés par écrit. Un verbe d'action est transformé en verbe camouflé en le changeant en nom puis en ajoutant un verbe d'action. Étant donné que les verbes camouflés sont des noms abstraits et qu’ils nécessitent souvent une forme de phrase passive, ils doivent être évités pour garantir le caractère concret et une forme active de phrase écrite.

Par exemple:

Si nous voulons changer le verbe d'action « considérer » en un verbe camouflé, nous devons changer le verbe « considérer » en nom « considération », puis ajouter le verbe « donner », et enfin nous obtenons le verbe camouflé « prendre en considération ».

Sélectionner des mots pour des significations précises

Certes, écrire nécessite la connaissance de la langue. En fait, plus nous connaissons la langue, plus nous sommes susceptibles d’écrire. La connaissance de la langue permet à l'écrivain d'utiliser des mots qui portent le sens qu'il souhaite communiquer.

Malheureusement, beaucoup d’entre nous traitent régulièrement le langage. Nous utilisons des mots sans réfléchir au sens qu’ils véhiculent. Le résultat est une écriture vague. Les bons écrivains doivent étudier attentivement les mots. Ils devraient apprendre leur signification précise, en particulier les nuances de différences dans la signification de mots similaires.

Par exemple : « Moins » et « moins » ont la même signification pour certaines personnes.

Cependant, l’auteur attentif choisit « moins » pour signifier « un plus petit nombre d’articles » et « moins » pour signifier « une valeur, un degré ou une quantité réduits ».

Éviter les mots discriminatoires en matière de genre

Notre langue s'est développée dans une société dominée par les hommes. Pour des raisons de fair-play, l’écrivain doit éviter d’utiliser des propos discriminatoires ou sexistes.

Il existe des moyens d’éviter de tels propos sexistes.

  • D'abord, les pronoms masculins tels que lui, son et lui peuvent être éliminés en reformulant la phrase. Par exemple, la phrase sexiste – « l'étudiant typique déjeune dans le coin étudiant » peut être remplacée par une phrase non sexiste comme – « l'étudiant typique déjeune dans le coin étudiant ».
  • Deuxièmement, l'utilisation de pronoms masculins peut être éliminée en rendant la référence au pluriel. Les pronoms pluriels tels que leur, eux et ils font référence aux deux sexes.
  • Troisièmement, les pronoms masculins he, his ou him peuvent être remplacés par une expression neutre telle que « il ou elle », il/elle, vous, un et personne.

Utiliser les mots techniques et les acronymes avec prudence

Chaque domaine de connaissance possède son propre langage technique. Ce langage peut être si complexe que des dictionnaires spécialisés sont parfois compilés. Les individus d'un domaine particulier doivent apprendre ses mots techniques et ses acronymes et, plus tard, utiliser ces termes librement pour communiquer avec d'autres personnes appartenant à ce domaine respectif.

Mais des problèmes peuvent surgir lorsque des personnes d’un domaine particulier communiquent avec des personnes extérieures à leur domaine en utilisant leurs propres termes techniques. Bien que ces mots soient pour eux des mots quotidiens, ils peuvent être peu familiers aux personnes extérieures à ce domaine.

Ainsi, les rédacteurs doivent utiliser leurs termes techniques et acronymes respectifs avec prudence et remplacer leurs mots techniques par des mots simples.

Sélectionnez des mots avec la bonne force et la bonne vigueur

Certains mots sont forts et vigoureux. Certains sont faibles et ennuyeux, et d’autres se situent entre ces extrêmes. Les bons écrivains connaissent ces différences et les examinent attentivement.

Ainsi, l’écrivain doit utiliser les mots qui portent les meilleures significations.

Par exemple, le mot « magnat » est plus fort que « homme d’affaires extrêmement prospère », « marché baissier » est plus fort que « marché généralement en déclin », « boom » est plus fort que « période de prospérité commerciale », et ainsi de suite.

9. Utiliser un langage concret

Les mots concrets sont ceux qui forment des significations précises et claires dans l’esprit. L'écrivain doit préférer ces mots concrets dans son écriture. Le concret est à l’opposé de l’abstrait, qui est vague.

Les mots concrets représentent des choses que le lecteur peut voir, ressentir, goûter ou sentir. Par exemple, écrivez « une perte de 48 % » au lieu de « une perte importante » ou « un taux de présence de 100 % » au lieu de « un bon taux de présence ».

Utiliser la voix active

L'écrivain doit préférer la voix active lorsqu'il rédige une phrase à la voix passive.

La voix active produit une écriture plus forte et plus vivante. Cela met l’accent sur l’action et sauve généralement les mots. Par exemple, écrivez « Il joue au football » au lieu d'écrire « C'est lui qui joue au football ».

Éviter les mots stéréotypés par race ou nationalité

Les mots qui qualifient tous les membres d’un groupe par race ou nationalité sont injustes. Les membres d’une minorité peuvent varier considérablement dans toutes leurs caractéristiques.

Il est donc injuste de laisser entendre que les Juifs sont avares, que les Italiens sont membres de la mafia, que les Hispaniques sont paresseux, que les Afro-Américains ne peuvent accomplir que des travaux subalternes, etc.

Éviter les mots stéréotypés par âge ou handicap

Les mots qui qualifient les gens de vieux ou de jeunes peuvent provoquer des réactions négatives. De même, les personnes handicapées sont sensibles aux mots qui décrivent leur handicap.

Par conséquent, il est suggéré de ne pas utiliser de mots discriminatoires en fonction de l’âge ou du handicap.

Mettre l'accent sur les phrases courtes

L'écriture de phrases plus simples dépend en grande partie de l'écriture de phrases plus courtes.

La recherche révèle que plus une phrase contient de mots et de relations, plus le risque de malentendu est grand. Le lecteur ne peut pas détenir trop d'informations à la fois.

Ils préfèrent généralement les phrases courtes et lisibles afin de pouvoir facilement lire le message et en retenir les informations.

Ainsi, il est recommandé d’écrire des phrases courtes et claires en limitant le contenu des phrases et en économisant les mots.

Maintenir l'unité de la phrase

L'unité de la phrase signifie que toutes les parties d'une phrase doivent concerner une seule pensée. En d’autres termes, tous les éléments contenus dans une phrase doivent avoir une bonne raison d’être ensemble.

Par conséquent, l’écrivain doit s’assurer que toutes les informations contenues dans une phrase vont ensemble.

L'unité de la phrase peut être maintenue par :

  1. Éliminer les détails excessifs,
  2. En combinant uniquement les pensées liées et
  3. Éviter les constructions illogiques.

Prendre soin de la conception des paragraphes

Les paragraphes sont également importants pour une écriture claire. Les paragraphes montrent au lecteur où commencent et se terminent les sujets. Ils aident également à organiser les informations dans l'esprit du lecteur. Il existe quelques suggestions pour concevoir un paragraphe.

  1. D'abord, chaque sujet distinct doit être discuté dans un paragraphe distinct.
  2. Deuxièmement, la longueur du paragraphe doit être aussi courte que possible. Les paragraphes courts attirent les lecteurs et communiquent mieux.
  3. Troisièmement, les détails inutiles doivent être évités lors de la rédaction des paragraphes.
  4. Quatrièmement, chaque paragraphe doit passer à une étape supplémentaire vers l'objectif.