7 facteurs pour les prêts bancaires : liquidité, rentabilité, sécurité

7 facteurs pour les prêts bancaires : liquidité, rentabilité, sécurité

Politique désigne une action ou une procédure conforme ou considérée comme étant prudente ou opportune. La politique de prêt de la banque fait référence à la politique et aux lignes directrices visant à rendre son processus de prêt systématique et méthodique. Les banques gèrent l’argent des autres. Ils prêtent l’argent qu’ils empruntent aux déposants.

Si ces dépôts ne sont pas utilisés avec prudence, les banques sont vouées à subir des pertes. Les banques ne peuvent pas garder les dépôts inutilisés dans les coffres-forts ou les prêter sans les récupérer.

Par conséquent, une politique de prêt appropriée doit être mise en place. La banque commerciale analysera et prendra en compte soigneusement sept facteurs avant d'accorder des prêts à ses clients.

Liquidité

Le terme « liquidité » implique la capacité de produire des liquidités à la demande. Une banque utilise principalement ses dépôts pour accorder des avances.

Ces cautions sont remboursables à vue ou à l'expiration d'un délai déterminé. Pour répondre à temps à la demande des déposants, les banques doivent maintenir leurs fonds à l'état liquide.

L’argent bloqué dans des prêts à long terme ne peut pas être récupéré à temps et est donc moins liquide.

Une banque devrait donc limiter ses prêts aux prêts à court terme uniquement.

Rentabilité

Comme toutes les autres institutions commerciales, les banques sont gérées dans un but lucratif, et même les banques publiques ne font pas exception à cette règle.

Les banques réalisent des bénéfices pour payer des intérêts aux déposants, déclarer un dividende aux actionnaires, faire face aux frais d'établissement et autres dépenses, prévoir des réserves et des créances douteuses, l'amortissement, l'entretien, l'amélioration des biens appartenant à la banque et des ressources suffisantes pour faire face aux pertes éventuelles. .

Le profit est donc une considération essentielle. Le banquier doit utiliser ses fonds de manière à leur rapporter des rendements adéquats.

Cependant, un banquier ne devrait jamais accorder une importance excessive à la rentabilité.

Sûreté et sécurité

Le banquier doit s'assurer que l'emprunteur a la capacité et la volonté de rembourser les avances conformément à l'accord.

Étroitement lié à ce point, il doit examiner attentivement la marge de sécurité offerte par le titre et les possibilités de fluctuations de valeur avant d'accorder une avance garantie.

S'il s'agit d'une avance non garantie, son remboursement dépend du solvabilité de l'emprunteur et celui du garant.

Les principes cardinaux que le banquier doit prendre en compte en cas d'avances non garanties sont le caractère, la capacité et le capital (communément appelés les 3C) ou la fiabilité, la responsabilité et les ressources (communément appelés les 3 R) de l'emprunteur et du garant.

But

Le banquier doit examiner attentivement le but pour lequel l'avance a été utilisée.

Si l’avance est destinée à des fins productives, on peut raisonnablement s’attendre à ce que les flux de trésorerie générés par les activités productives entraînent un remboursement.

Bien entendu, le banquier doit veiller à surveiller l’usage exact pour lequel l’avance est utilisée.

Sources de remboursement

Avant d’accorder une aide financière, un banquier doit réfléchir à la source à partir de laquelle le remboursement est promis. Dans certains cas, des débentures à rembourser dans quelques mois ou une police d'assurance-vie à échéance prochaine peuvent être offertes en garantie.

Les avancées contre une telle sécurité ne posent aucun problème.

Parfois, les clients peuvent demander des prêts pour obtenir un fonds de roulement supplémentaire pour leur entreprise et rembourser les bénéfices sur une période donnée.

Dans de tels cas, il convient de déterminer le taux que le client peut raisonnablement espérer rembourser.

Diversification des risques

Le souci de sécurité d'un banquier et l'intégrité de l'emprunteur ne sont « pas des facteurs adéquats pour assurer la sécurité du banquier ».

Ce qui est également important, c'est la diversification des risques.

Cela signifie que le banquier ne doit pas prêter une partie importante de ses fonds prêtables à un seul emprunteur, à un secteur ou à une région particulière.

Dans le cas contraire, un changement défavorable dans l’économie pourrait affecter l’ensemble de l’entreprise.

Dans un tel cas, le remboursement sera très difficile et la survie de la banque deviendra discutable. Par conséquent, une banque devrait suivre la sage politique de « ne pas mettre tous les œufs dans le même panier ».

La banque doit avancer des sommes modérées à des clients répartis sur un vaste territoire et appartenant à des secteurs différents.

Responsabilité sociale

Tout en admettant que les banques sont essentiellement des entreprises commerciales, une banque ne doit pas oublier qu'il ne suffit pas que seules les personnes aisées bénéficient d'un financement bancaire.

Grâce à un effort productif, le financement bancaire devrait rendre les gens solvables et en faire des personnes aisées.

La compétence technique de l'emprunteur, la flexibilité opérationnelle et la viabilité économique, plutôt que la sécurité que l'emprunteur peut offrir, doivent être prises en compte lors de l'évaluation d'une proposition de prêt.

L’identification des secteurs prioritaires pour l’octroi de crédits bancaires devrait être considérée comme une évolution positive dans le système bancaire, visant à s’acquitter efficacement de sa responsabilité envers la société.