Échantillonnage aréolaire : simplifier les enquêtes coûteuses

Échantillonnage de zone

L'échantillonnage aréolaire est un plan d'échantillonnage à plusieurs degrés, dans lequel des cartes, plutôt que des listes ou des registres, servent de base de sondage. Cette méthode répond à la fois au problème du coût élevé de l’échantillonnage et à l’indisponibilité d’une base de sondage pratique pour les éléments individuels. Les méthodes d’échantillonnage aréolaire conviennent aux populations nationales, aux zones administratives et même aux zones plus petites, où il existe des limites naturelles bien définies.

Dans cette méthode, la zone à couvrir par une enquête est divisée en un certain nombre de zones plus petites, appelées sous-zones, parmi lesquelles un échantillon est sélectionné au hasard à l'intérieur de ces zones, puis soit un dénombrement complet est effectué, soit un autre un sous-échantillon est prélevé. Cela rend un échantillonnage aréolaire équivalent à un échantillonnage à plusieurs degrés.

On s'efforce à tout moment de subdiviser les zones de telle manière que ces subdivisions coïncident effectivement, de préférence avec des sous-zones administratives ou tout autre type de sous-zones connues de la population.

Il n’est pas nécessaire que les sous-zones soient de taille égale et l’échantillon de ces sous-zones est sélectionné avec une probabilité égale ou inégale. En outre, n’importe quel plan d’échantillonnage peut être utilisé à n’importe quelle étape de l’échantillonnage, depuis l’étape initiale jusqu’à l’étape d’échantillonnage finale.

L'échantillonnage aréolaire est particulièrement utile pour sélectionner les logements. Les logements servent d'unités d'échantillonnage pour les personnes, les familles ou pour d'autres populations pouvant être associées à chaque unité, telles que les chiens, les téléviseurs ou les jardins familiaux, les magasins, les produits d'épicerie, les cultures et autres plantes.

Quoi qu’il en soit, avec l’échantillonnage aréolaire, la stratification géographique est largement pratiquée, car la carte à partir de laquelle l’échantillon est sélectionné fournit les informations de stratification nécessaires.

Supposons que l'on souhaite mener une étude sur les personnes âgées d'une ville et qu'aucune liste de ces personnes ne soit disponible.

Il serait cependant simple d’obtenir une carte détaillée montrant les pâtés de maisons délimités par des rues.

La zone de la ville est ensuite divisée en ces blocs, et les blocs sont numérotés, et un échantillon aléatoire d'entre eux est sélectionné, ce qui équivaut alors à prélever un échantillon des personnes âgées de la ville.

Les limites des îlots doivent être bien définies, facilement identifiables par les intervenants sur le terrain, et chaque habitation doit être située dans un et un seul îlot.

Le degré de réussite de l’échantillonnage aréolaire dépend, entre autres choses, de la disponibilité de cartes, de la clarté des limites des segments, de la précision avec laquelle les unités déclarantes sont associées aux segments d’échantillonnage et de l’exhaustivité de la couverture par les enquêteurs.